Suivi des travaux de rénovation d'une maison ancienne, au coeur de Mâcon.
Car il faut bien mettre un point final parfois, voici donc les dernières étapes concernant la salle de douche.
Tout d’abord, j’ai posé le sol vynil : une vraie galère dans un espace aussi petit et avec tant de coupes et d’angles non-droit.
Pour l’occassion j’avais vidé toute la pièce (encore).
Comme prévu j’ai bouché les trapes dans le placo, je vais vous dévoiler ma technique : tout d’abord je glisse des fourrures (ferrailles) dans les espaces, les visant du mieux possible, puis je découpe et place des bouts de placo à la taille et entourés de map.
Ensuite on fait comme d’habitude, en lissant avec quelques couches d’enduit.
J’ai tout d’abord retiré le miroir que j’avais collé et déplacé le lavabo.
Puis j’ai commencé à reboucher les plus gros trous-traces-défauts de tous les murs et plafonds réalisés par mes prédécesseurs : je suis certes tatillon, mais franchement que cela soit à la lumière du jour ou artificielle, on voyait bien que le travail avait été bâclé.
J’ai tenté avec un nombre incalculable de passes/ponçages/nettoyages de rattraper la surface et les angles, mais j’aurai aussi bien pu enduire les murs entièrement…
Après une matinée à reponcer et nettoyer, j’ai décidé d’arrêter les frais, d’autant que moi-même je ne suis pas sur d’arriver à être nickel avec la peinture.
La pose des 36 premiers carreaux n’a pas été trop difficile, si ce n’est le peu de place dans la douche pour bouger et la baguette d’angle à placer.
Si j’avais fait ma cloison 5 mm plus longue je n’aurai pas eu à faire des découpes pour ceux d’angles.
Afin de limiter le poids au sol et aussi parce que c’est ce que je connais le mieux, j’ai donc décidé de créer la cloison de la douche en placo.
Une fois le niveau repéré, j’ai percé délicatement les carreaux : il était important de bien fixer le montant qui sera l’un des seuls points d’ancrage de la cloison.
Concernant l’encadrement de fenêtre, il m’a fallu plusieurs soirées pour enduire, poncer, réenduire, etc …
Pourtant, contrairement à ma première idée, j’avais décidé de carreler tout le mur et tout autour de la fenêtre, donc je n’avais pas besoin d’être super propre… mais malgré tout je reste perfectionniste (maniaque ?)
En premier lieu, j’ai bouché l’ancien trou dans le parquet, en vissant un bout de mélaminé dessous, puis un autre par dessus.
Cela devrait être assez solide, surtout une fois sous le parquet flottant (mode zèle niveau 1)
Comme je l’ai déjà expliqué, les anciens propriétaires avaient (fait) installé à la hâte un énorme bac de douche de 140×80 : c’est très classe, moderne, mais de une il était très mal posé (craquement, écoulement, joints) et de deux vu sa taille il prenait la moitié de la mini salle de douche.
A l’origine, il s’agissait de deux pièces : la penderie de la chambre des parents et les toilettes de l’étage.
Le démontage de la paroie de douche et du syphon n’ont pas être trop dur, malgré la couche de sylicone assez épaisse empêchant l’arrachage des fixations.
J’ai choisi d’utiliser la technique dite « optima » que j’avais testé lors de l’isolation des combles de mon beauf Sylvain : on se sert de fourrures et non de rails + montants.
Contrairement à la nouvelle cuisine où j’avais mis entre 50 et 90 mm d’isolant, là j’ai pris des rouleaux de 120, ces murs étant vraiment très froids (nord).
On commence par fixer des fourrures sur le murs et autour de la fenêtre (- de 10 cm) :
On voit sur la photo que j’ai prolongé l’interrupteur afin de garder la lumière en attendant de créer le nouveau circuit.
J’avais déjà ôté les meubles hauts de l’ancienne cuisine, je me suis donc attaqué à ceux du bas, et là j’ai découvert avec horreur une couche épaisse de moisissure noire.
Cela résulte principalement de la condensation, le mur étant à maximum 12° lorsque dans la pièce il fait 20°.