La Maison des Rigolettes

Clôture : début du chantier

Ma maison est en angle d’une rue très passante « piétonnement » parlant : il y a plusieurs collèges et lycées tout autour, et c’est aussi le cadre de balades dans mon quartier. J’ai également eu droit à quelques vols opportunistes (tomates) ou blagues d’ado (paillasson, nain de jardin, etc…), donc l’idée était de retrouver un semblant d’intimité et de sécurité.

J’ai réfléchi de longs mois (années) sans trouver la solution facile compte-tenu de l’existant, et puis je me suis lancé : je décidé de rehausser mes murets avec des poteaux alu et des lames en bois, comme celles de mon cabanon.

Début Mai, j’avais testé de décoller 2 couvertines sur un des murets et elles étaient parties assez facilement. Ce ne fut hélas pas le cas des suivantes lorsque j’ai continué en Juillet : j’ai du batailler des heures, à coup de massette, disqueuse et autre burineur électrique.

Décollage des couvertines

J’ai mélangé plusieurs techniques pour la fixation des poteaux, devant faire avec les pentes et les contraintes de l’existant.
Par exemple, j’ai creusé les murets pour y couler du mortier autour des poteaux : difficile de ne pas exploser les parpaings au passage.

Perçage des parpaings

Une fois sec, on n’y voit que du feu : la hauteur finale des poteaux sera décidée quand les lames seront enclenchées.

Premiers poteaux scellés

D’ailleurs en parlant de lames, j’en ai pris beaucoup car par expérience elles sont souvent tordues ou pleines de nœuds : 200 lames, déchargées en 30 minutes par mes soins et par 40 degrés… je n’avais le camion que pendant 1h.

Tas de planches

A certains endroits, afin de créer un plat de niveau j’ai coulé des semelles en mortier, mais sans doute à cause de la chaleur, le mortier a séché trop vite et cela a fini par tout se décoller : beaucoup de temps perdu.

Semelle mortier

Avec la fixation par goujons, je n’ai pas été beaucoup plus chanceux, le serrage manuel provoquant l’explosion (fissures) du parpaing ou la casse du gonjon comme ci-dessous.

Goujon cassé

Mais bon, au final une bonne partie des poteaux a été fixés : les poteaux du bas ne seront pas recoupés et cela donne une idée de la hauteur finale.
On peut voir sur la photo les dégâts provoqués lors de l’enlèvement des couvertines.

Poteaux du bas fixés

Prochaines étapes : fixation des autres poteaux, resurfaçage du dessus des murets au crépi, qui sera peint couleur façade, puis enfilage des lames de bois, …

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