Afin de profiter au mieux de ma terrasse exposée sud-ouest, j’ai décidé de contruire une pergola en bois.
Après pas mal de recherche et d’études de faisabilité je me suis arrété sur un plan et des dimensions de l’ordre de 20 m² au sol.
Cependant, alors même que j’avais acheté une partie du bois, j’ai eu une illumination : ne faut-il pas demander une autorisation à la mairie ?
Hélas oui, et surtout avec un voisin un peu « embêtant » il valait mieux se couvrir.
Je vous passe la galère de la constitution du dossier, les règles hallucinantes que personne dans mon quartier n’a respectées, etc …
Au final j’ai attaqué la construction avant la validation (1 mois d’attente), mais dans leurs règles, ces dernières ayant grandement entamé mon projet (surface, hauteur).
J’ai commencé par fixer la muralière de 3,6 m (au lieu des 5,4 m prévus) et juste au dessus des ouvertures, sachant qu’au départ elle devait être 20 cm plus haut.
J’ai prépercé le bois, puis le mur pour y placer ensuite des tiges filetées avec du scellement chimique.
Par rapport au plan initial j’ai du trouver le moyen de baisser la hauteur de la pergola : donc au lieu de poser les traverses sur la muralière, j’ai du me contraindre à fixer des sabots.
Pour cela, j’ai également du calculer les espacements afin de ne pas tomber sur une des fixations de la muralière.
Au final dans la construction, ce qui m’a posé le plus de problème a été les poteaux, du moins les supports : ne sachant pas que le muret étant composé de parpaings et de béton, je n’avais pas pris les bonnes fixations et les erreurs se sont enchainées, mais j’ai fini pas y arriver… comme d’habitude.
Avant de découper les poteaux, j’ai placé la panne en symétrie de la muralière, légèrement plus bas pour avoir une petite pente et respecter les règles d’urbanisme.
Difficile de tout mettre de niveau tout seul, mais heureusement j’ai le compas dans l’oeil 😉
Ensuite j’ai fait un essai avec une traverse : j’ai découpé une encoche pour qu’elle s’emboite sur la panne, mais cela a fragilisé le bout qui s’est fendu…
J’ai donc choisi de tout mettre sur sabots
Voici le résultat final (terminé pile poil avant de partir en vacances)
Il me reste à trouver avec quoi couvrir : pour l’instant je penche plus vers une toile tendue, du genre voile d’ombrage.
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