J’ai recouvert le dessus du mur de crépis « tout prêt », puis je l’ai poncé et peint, comme je l’avais fait pour les autres murets.
Ensuite j’ai fixé les 2 potelets sur les supports centraux : j’ai dû ajuster un peu ces derniers afin de retrouver un semblant de niveau.
Ensuite j’ai déballé mon tas de planches que j’avais gardé depuis de longs mois, afin de les nettoyer et de les faire sécher : heureusement que je n’ai plus peur des araignées et autres petites bêtes car certaines y avaient fait leurs nids, suffisamment longtemps pour être grands-mères. 😀
Dans le lot hélas certaines n’ont pas bien séché, ont vrillé ou même perdu du produit (vert), ce qui va compliqué l’assemblage, d’autant que Leroy Merlin est en rupture (vive le COVID19).
Malgré tout, grâce à ma toute nouvelle mini-scie circulaire sans fil, j’ai réussi à découper en biais et assembler quasiment toutes les planches potables, et ce en quelques heures seulement.
Leroy Merlin étant également en rupture de crépis (vive le COVID19 bis), j’ai du me rabattre sur un crépis premier prix d’un couleur différente : très honnêtement, il coûte 5-6 fois moins cher et fait tout aussi bien le job, surtout qu’au final je comptais peindre les murs.
Là après une première couche (2 mm), on voit encore bien les joints, donc je table sur 3 couches, avec ponçage après chacune.
Certains me demanderont « mais pourquoi tu n’as pas mis de l’enduit traditionnel ? », ce à quoi je répondrai, que j’ai essayé de brasser un sac de 20 kg à la main (n’ayant pas de bétonnière), mais au bout de 20 minutes la texture n’était pas complètement homogène. J’ai tout de même essayé de l’appliquer, mais les 3/4 finissaient par terre.
Sachant qu’un sac ne couvre qu’1 m² et que j’en avais 8 à faire, j’ai donc ramené les autres sacs, et j’ai pris du crépis « tout prêt », le même que celui que j’ai mis sur le dessus des murets.
La vrai différence entre le crépis premier prix et celui initialement choisi (dont j’avais mis une première couche à l’extérieur), c’est qu’au séchage de la deuxième couche il a craquelé, sûrement à cause de la chaleur et d’un dosage plus fort en eau.
Après une 3ème couche les craquelures ont disparues (sauf du côté rue) et on ne distingue pratiquement plus le relief des joints des parpaings.
La météo étant capricieuse ces dernières semaines, j’ai dû attendre un peu avant de continuer : j’ai mis une 4ème couche côté rue, et après un énième ponçage, j’ai fini par peindre le muret et les anciens poteaux du portail.
Certes ce n’est pas parfait, mais vu l’état des autres murets je n’ai pas à rougir du résultat, surtout vu le nombre d’heures que j’y ai passé.
Au passage, j’ai réussi à finir de mettre les dernières planches, j’ai recoupé à la disqueuse les deux potelets des extrémités et mis les profils de finition.
Il ne reste plus maintenant qu’à mettre un géotextile et des petites barrières comme dans le reste du jardin (à droite sur la photo).
Enfin, je planterai des arbustes, mais ça ce sera certainement pour l’automne voire le printemps prochain. La pelouse, elle, est semée.
Laisser un commentaire