Les peintures étant à peu près terminées, j’ai entrepris dès le premier jour de mes congés la pose du carrelage.
Dans un premier temps, j’ai fait un nouveau réagréage sur toute la surface cette fois-ci : pour cela j’ai fixé un rail de placo au sol afin de délimiter la zone, car le carrelage ne couvrira pas toute la pièce.
J’ai acheté le carrelage non pas en fonction de son prix mais plus parce que c’est celui qui se mariait le mieux avec les portes de la future cuisine : eh oui, il existe toutes sortes de gris 🙂
Du coup ce n’est pas du premier prix, mais plutot de moyenne-basse gamme : ceci a beaucoup compté pour la suite.
Je suis parti sur une pose en décallé afin de limiter au maximum les coupes : un carreau entier à gauche et on repart avec un carreau entier à droite sur la ligne suivante, etc …
Le réagréage, cela a beau être auto-lissant, il reste de nombreuses imperfections qui normalement sont absorbées par la colle.
J’ai placé une baguette en alu pour finir la séparation entre le carrelage et le futur parquet.
Cela faisait 7 ans que je n’avais pas posé de carrelage et j’ai mis des heures pour ces 4 lignes, avec un peu d’aide en plus : je n’arrivais pas à régler la hauteur sans comprendre pourquoi et la colle toute prète que j’avais prise ne s’étalait pas comme il faut, faisant des trous lors du passage du peigne !
Du coup, pensant à une incompétence de ma part en partie due à la fatigue accumulée ces dernières semaines, j’ai fait appel à un carreleur : celui-ci m’a expliqué que parfois les grands carreaux comme les miens (60×30) étaient légèrement voilés (cuisson trop rapide), rendant du fait beaucoup plus difficile la pose.
De plus la colle toute prête, cela parrait pratique mais en fait… c’est de la merde 🙁
Me voilà donc obligé de tout redécoller à 21h00, de gratter le sol et chaque carreau, de nettoyer ces derniers rigoureusement pour que Tonio puisse recommencer la pose le lendemain : j’ai terminé à 1h30, lessivé…
Le lendemain matin, Tonio est revenu et est passé à l’attaque jusqu’à midi.
Le soir en rentrant j’ai découvert ça :
Sur le moment j’étais ravi, jusqu’à ce que je remarque deux ou trois coupes très larges au fond à droite : cela risquait de me poser problème mais avec les plinthes.
Mardi matin, soit 24h après la pose des premiers carreaux, j’ai voulu passer un coup d’éponge rapidement pour enlever le ciment et là, horreur : un des carreaux s’est soulevé !
J’ai immédiatement prévenu Tonio qui le soir même est venu : un croisillon s’était glissé en dessous…
Le lendemain, j’ai entamé la pose des plinthes et c’est pendant que je mélangeais la colle, dehors, que mon genou a pris l’idée de se luxer : je ne vous cache pas, qu’outre la douleur sur le moment, la pose a été un peu plus compliquée ensuite.
Mais j’y suis arrivé, malgré un genou gros comme un ballon de foot et deux plinthes en équilibre dans le vide (coupes du carrelage ratées).
Emilie m’a aidé a enlever les croisillons <3
Après 24h de séchage, l’heure était venue de remplir les joints : en rampant, j’ai essayé tant bien que mal de le faire, mais à croire que cela ne m’avait pas servit de leçon, la pâte toute prête que j’avais achetée 6 mois auparavant s’est révélée ne pas convenir.
J’ai donc du une nouvelle fois retirer tout ce que j’avais fait (4h) et perdre une nouvelle journée. Anne m’a gentillement assistée pour le nettoyage final : nerveusement je commençais à vraiment saturer.
Le lendemain, après m’être procurer du « vrai joint » en poudre et j’ai recommencé expédiant l’opération en seulement 1h30 cette fois-ci.
Je n’ai pas fait dans le détail, rendant le nettoyage plus difficile certes, mais ne pouvant pas me déplacer correctement je n’ai pas pu faire mieux.
Au final, voici ce que cela donne, une fois nettoyé, gratté, aspiré, nettoyé, etc … :
C’est sur cela flash bien : il ne restait plus qu’a poser du joint acrylique sur le dessus des plinthes, puis les peindre couleur mur (rose ou blanc) et hier j’ai aussi rajouté une bonne dose de joint silicone en bas, entre le sol et les plinthes.
Par contre, pour les deux coupes un peu courtes en haut à droite, je n’ai rien pu faire à part les remplir de joint : heureusement le frigo devrait les cacher en partie.
Hier avec Sylvain nous avons donc pu commencer le montage des meubles, qui là aussi s’annonce tendu vu qu’à l’heure où j’écris je n’ai pas encore reçu les nouveaux pieds des meubles bas …
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