Lorsque j’ai emménagé dans la maison, il y a maintenant plus de 8 ans, la 3ème chambre m’a servi de débarras, afin de stocker les cartons et autres meubles ne pouvant être placés au sous-sol (trop humide).
Force est de constater que cela a duré, et qu’au fil des années cela a même empiré, puisque la pièce s’est retrouvée remplie jusqu’au plafond par endroit.
J’ai bien essayé de vendre quelques meubles et autres affaires inutilisées, j’en ai même donné à des œuvres, mais cela ne suffisait pas, c’était trop lent.
Début Août, j’ai donc pris (ENFIN !) le taureau par les cornes, et j’ai commencé par vider et ranger (ENCORE) le sous-sol.
Ensuite j’ai trié et mis en cartons bon nombre de choses, que j’ai petit à petit descendu de 2 étages.
Souvent, je tombais sur des perles, des souvenirs et surtout des affaires qui appartenaient à ma fille : pour cela je lui ai demandé de faire des choix, mais encore trop de choses ont rejoint les cartons au sous-sol.
De mon coté quelques gros morceaux à gérer type matériel informatique, mes créations « artistiques » ou même ma collection de CDs (dont j’ai réalisé les pochettes d’un bon tiers).
Après quelques semaines, on commençait a y voir plus clair et redécouvrir cette pièce.
J’ai mis tout ce que je ne pouvais pas descendre (ou démonter) dans ma chambre et voici enfin la pièce suffisamment vide pour pouvoir entamer les travaux.
Effectivement, j’ai bien parlé de travaux.
Certains se diront « mais elle est très bien comme ça cette pièce », sauf que ce qu’ils ne savent pas, c’est qu’elle est très mal isolée et en particulier autour du Velux, où l’encadrement a été vraiment mal réalisé.
Voici par exemple certains des nombreux jours tout autour :
A plusieurs reprises j’ai trouvé des cadavres de frelons, guêpes et autres insectes qui arrivaient sans doute à rentrer en passant sous les tuiles, mais pas à en sortir. De plus, lorsqu’il y avait du vent dehors les toiles d’araignées volaient et l’été la pièce était un véritable four.
Le lambris était collé et cloué directement sur le lattis (plâtre + lattes de bois), j’ai donc lutté un bon moment pour le retirer.
Ensuite j’ai cassé tout ce qui ne tenait pas ou pouvait me gêner pour la remise au propre : ici on commence à voir pourquoi il était indispensable de tout refaire.
On peut distinguer l’extérieur à plein de petits endroits tout autour du Velux, et surtout il n’y aucune isolation sous la pente : il n’y a que quelques flocons de coton, issus de l’isolation des combles perdus que j’avais fait réaliser il y a quelques années, mais l’ensemble est globalement vide.
J’ai continué à enlever le plâtre et quelques lattes pourries, puis j’ai évacué les 500 litres (environ) de gravats à la déchetterie.
Voici une vue depuis l’extérieur de la maison :
Prochaines étapes :
– trouver la solution la plus simple, la plus efficace et la moins chère, en tenant compte des contraintes d’acheminement,
– faire la liste des matériaux puis les acheter,
– attaquer les travaux à proprement dit, le plus rapidement possible vu les températures en chute.
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