Suite à des soucis de santé, une surcharge de travail et une perte totale de motivation, le chantier n’a pratiquement pas bougé pendant 4 semaines. C’est seulement vers la mi-Mars que je m’y suis remis doucement, et encore, car mes soirées étaient souvent consacrées à mon vrai travail.
J’ai choisi d’isoler phoniquement le mur mitoyen, celui-ci donnant sur les toilettes et l’escalier de ma voisine : ce ne sera pas une très bonne isolation mais cela devrait limiter un peu le bruit.
Pour ce faire, j’ai contruit un ferraillage simple à base de fourrures et de lisses, afin de perdre le moins de place possible.
Comme les fourrures n’étaient pas plaquées au mur elles étainent un peu trop souples : j’ai eu l’idée de rajouter une suspente pliée en équerre à mi-hauteur
Ensuite j’ai glissé un peu de laine de verre derrière et j’ai commencé à fixer les plaques « silence ».
Elles sont très denses et lourdes car remplies de fibres, il est donc difficile de visser dedans avec une petite perceuse sans fil. J’ai du par moment (en haut) pré-percer le papier afin que la tête de la vis rentre bien.
Au final, l’effet silence n’est pas bluffant, sans doute car je n’ai pas mis assez d’isolant derrière, mais cela atténu tout de même.
Au niveau de l’arche du mur porteur, j’ai choisi de rajouter 2 pattes de fixation avec un pré-trou derrière où viendra finir la vis : ce n’est pas que je n’ai pas confiance en la colle (MAP), mais je préfère assurer le coup.
Avec Sylvain, nous avons plaqué l’ensemble avec un mix de vis et de colle.
Il a également étalé le surplus de MAP tout autour ce qui donne un semblant de finition.
Les jours suivants, j’ai par exemple posé la plaque autour des tuyaux de chauffage dont la découpe et le perçage m’avaient donné du mal précédemment.
Puis, il a fallu s’attaquer aux encadrements des fenêtres dont la base ne facilitait pas la pose (mur en biseau, gonds proches du mur).
Pour les petites fenêtres, je suis revenu sur mon idée du départ et j’ai donc du casser tout l’ancien plaquage et ce avec devant le nouveau qui me génait.
Je voulais ainsi pourvoir plaquer l’ensemble et non simplement rajouter des petits bouts pour rattraper l’alignement.
Il faut savoir aussi que les deux fenêtres ne sont pas du tout alignées entres elles, du coup esthétiquement cela peut paraître tordu, mais le nouveau plaquage est droit (parti pris).
Enfin, la colonne (cheminée) devant à terme recevoir un meuble de 40 cm de large et ne faisant que 38 cm à la base, nous avons collé un bout de placo sur le côté pour rattraper un peu l’épaisseur.
Voilà, la pose du placo est terminée : prochaine étape, joints + peinture… un jour :/
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